Dans l’Eglise, les consacrés sont le doigt qui indique la bonne direction à l’ensemble des baptisés. A travers les voeux de pauvreté, chasteté et obéissance que prononcent ces femmes et ces hommes, la vérité commune de l’existence chrétienne et même tout simplement de l’existence humaine est proclamée de la manière la plus éloquente possible : Dieu et Dieu seul est le terme de notre recherche, le véritable objet de nos désirs, et la totalité du bonheur auquel nous sommes destinés. Et s’il est vrai que le passage sur la terre nous inscrit dans des réalités temporelles que nous avons à assumer du mieux que nous pouvons, l’éternité est le terme définitif. C’est ce que rappelait Saint Jean Paul II en instituant cette journée en 1997 : « En contemplant le don de la vie consacrée, l’Eglise contemple sa vocation la plus profonde, celle de n’appartenir qu’à son Seigneur. Voilà pourquoi j’ai affirmé, poursuivait-il que la consécration spéciale de la vie consacrée est au service de la consécration baptismale de tous les fidèles puisque Dieu doit être "Tout en tous".
A travers ces frères et soeurs qui entendent et répondent à cet appel, l’Eglise dit au monde la vérité, la seule vérité qui sauve l’homme de toutes sortes de chimères. Le ciel et la terre passeront…
Leurs vies constituent pour tous une interrogation constante : « A quoi sert-il de gagner le monde entier si on vient à perdre son âme ? » Elles sont surtout une proclamation joyeuse de la miséricorde de Dieu. Toute vie consacrée nous dit « Le Seigneur fit pour moi des merveilles, Saint est son nom ! »
En ce jour, rendons grâce au Seigneur pour le don de la vie consacrée. Dans notre Eglise diocésaine et dans nos paroisses soyons attentifs à mesurer le cadeau que Dieu nous fait en envoyant au milieu de nous des personnes consacrées.
Chanoine Pascal Molemb Emock, curé